mardi 23 août 2011

#2 C’est pas tous les jours la fête non plus ^^

J’ai ensuite poursuivi ma route, à l’intérieur de  l’enveloppe Service de Presse, du Diable Vauvert, et là, je suis tombée dans la mer(de). Je vais être un chouilla acide, mais pas tant que cela non plus. J’ai donc lu Les morues de Titiou Lecoq, célèbre chroniqueuse blogueuse parisienne/jolie et branchouille.

Mouais.

Je suis entrée dans le récit de ces 3 copines et du plus 1 masculin-de-la-loose, et ma foi, je n’ai pas refermé le bouquin sans avoir été au bout de l’intrigue. Bien menée, bien racontée. Un vrai côté pavillon de banlieue bleu facebookien, dans la mesure où finalement, l’intérêt principal de ce roman là, est celui que l’on peut trouver sur le réseau social du même nom que la banlieue bleue (voir plus haut) : le plaisir de VOIR (nous sommes des voyeurs faut quand même appeler une chatte, une chatte) (ou rendre à Fatou Diomé ce qui appartient à Fatou Diomé :::private joke:::) les parisiennes que nous ne sommes pas, mais qui ont pourtant pas loin de notre âge. Plaisir, évidemment, vous vous en doutez, inavouable. Au delà de cela, pas grand intérêt, ces morues là. On y apprend rien sur la privatisation de la culture, ce n’était pas le but peut être me diriez vous. Le prétexte en tout cas, ça l’était indéniablement.

Peut-être était-il un peu prétentieux, de vouloir faire entrer dans un seul et premier roman - surtout quand on ne possède pas plus que cela, de vrai talent d’écriture - autant de sujets que : le féminisme/le couple/la privatisation de la culture (mais ça je vous l’ai déjà dit)/la prostitution/l’amitié/le suicide/l’écriture/l’arrivée d’internet et son impact sur l’écriture...
Je dirai, comme ça, là que cette année, à prétexte égal et premier roman égal, Fanny Chiarello avec L’éternité n’est pas si longue nous a quand même offert mieux, bien mieux en matière de surprise LITTERAIRE.

A noter : Titiou, si tu me regardes, grand dieu, ma fille arrête de complexer, et n’essaye pas de nous fourguer tes références en littérature classique de quand t’étais à la fac. Puis c’est pas moi qui vais te reprocher l’idée de la play-list à la fin de chaque chapitre, hein, tu es ici sur Rock’n Pages, pas chez Drucker !). Y a pas de mal à se faire du blé, ma fille, c’est le jeu ma pauv’Lulu :)
Par contre, si France Inter, Télérama et les Inrocks, la sainte trilogie de la pensée unique, vous me regardez, par pitié ne criez pas au génie (ce dont je doute fort, certes, que vous me regardiez). Merci. Un esprit affûté et ami m’a suggéré que peut-être le Diable doit aussi pouvoir financer ses Foster Wallace et Douglas Coupland.

Désolée, pas de citation.

- Ma citation à moi en musique : arrêtons d'en être des : Hommes Pressés :)

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